PRÉSENTATION
Richès Karayib vous présente Alicia James, une trinidadienne de 48 ans. Elle est professeure de français depuis vingt-deux ans et chef de département des langues vivantes depuis quinze ans au couvent « Holy Name » de Port-of-Spain.
Elle a pris un congé pour préparer son doctorat en Éducation à la University College London. Elle fait ses recherches sur l’éducation des garçons dans les écoles primaires.
Alicia nous raconte son histoire.
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Alicia James
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La fierté d’Alicia
La réalisation dont je suis la plus fière, à part mon fils, c’est le fait d’avoir pu atteindre ce niveau d’étude.
J’ai une passion pour le français mais je me passionne tout autant pour l’éducation, je me rends compte que c’est par ce biais qu’on s’en sort de la pauvreté.
Un doctorat en cours
En parallèle du doctorat, j’ai eu l’occasion de collaborer avec un centre de formation en ligne où j’ai pu dispenser des cours de français à des élèves agés de 15 à 17 ans.
Mes recherches sont sur la scolarité et le comportement des garçons lorsqu’ils sont à l’école.
J’ai choisi d’étudier cette thématique pour mieux comprendre le phénomène de violence auprès des jeunes garçons qui résident dans les quartiers du centre-ville.
Mon modèle
Cela doit être ma mère car elle continue, en dépit de son grand âge, à faire beaucoup de sacrifices pour ses enfants. Elle n’avait pas grand-chose mais elle a beaucoup donné et donne encore beaucoup.
Dans le monde, c’est Martin Luther King Jr. car il faisait de son mieux pour que les noirs soient fiers de leur négritude.
Les expériences de la vie
Pendant mon enfance, la vie était dure. J’habitais dans un quartier défavorisé, ma mère était femme de ménage et mon père était chauffeur et taxi mais tous les deux travaillaient dûr pour que leurs enfants puissent être bien éduqués.
Ce que cela m’a appris, c’est que dans la vie, on a plein de choix, on choisit d’être qui on veut être. Moi, j’ai choisi d’être une personne positive qui reconnait que
« Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir ».
Et la Caraïbe…
J’ai ce rêve…
Un jour, j’espère voir des écoles où tous les élèves auront les mêmes opportunités.
Un système éducatif qui sert les besoins de tous, qui offre une très bonne qualité d’éducation pour chacun de n’importe quelle classe sociale.
J’espère voir plus de coopération dans la région caribéenne entre les pays francophones et anglophones.
prochaine richÈs karayib
RDV le 15/12/2020
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Author: Richès Karayib by ASIS W.I.
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